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- Abbé Kizito NIKIEMA
« Un signe grandiose apparut au ciel : une Femme ! le soleil l'enveloppe, la lune est sous ses pieds et douze étoiles couronnent sa tête ; elle est enceinte et crie dans les douleurs et le travail de l'enfantement. Or la Femme mit au monde un enfant mâle, celui qui doit mener toutes les nations avec un sceptre de fer » (Ap 12, 1-2.5)
Personne ne met en doute le fait que cet enfant soit Jésus. Ainsi, il va de soi que celle qui l'enfante soit la Vierge Marie. Les catholiques utilisent ce passage dans l'explication de ses privilèges : son Immaculée Conception, son Assomption, etc. Certaines dénominations protestantes acceptent aussi l'identification de la Femme à Marie. D'autres par contre, hostiles à la l'importance accordée à Marie dans la foi catholique s'y opposent. Étudions le texte.
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Nulle part dans les évangiles, on voit Jésus appeler Marie « Mère ». Par deux fois, on rencontre plutôt de façon surprenante l'expression « Femme ». C'était d'abord aux noces de Cana, quand Marie lui fait remarquer que les mariés n'ont plus de vin. « Jésus lui dit : "Que me veux-tu, femme ? Mon heure n'est pas encore arrivée." » (Jn 4, 2) Plus tard, c'était du haut de la Croix : « Jésus donc voyant sa mère et, se tenant près d'elle, le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : "Femme, voici ton fils." » (Jn 19, 26)
Cette appellation, loin d'être méprisante, est pourtant exploitée par certains protestants pour laisser entendre que Jésus n'a pas eu (beaucoup) de considération pour sa mère, et par conséquent, que l'on ne devrait pas accorder de l'importance à cette Femme.
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Quel est le verset biblique qui prouve l'Assomption ? C'est une question récurrente adressée aux catholiques pour réfuter ce dogme qui n'est pas clairement mentionné dans la Bible. Néanmoins, non sans appuis bibliques, l’Église catholique est fière de professer que « Marie, l’Immaculée Mère de Dieu toujours Vierge, à la fin du cours de sa vie terrestre, a été élevée en âme et en corps à la gloire céleste. » C'est ce que l'on nomme Assomption de la Très Sainte Vierge Marie, fêtée le 15 août.
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La méfiance vis-à-vis du culte marial catholique dans de nombreuses dénominations protestantes entraîne généralement une indifférence quant aux apparitions mariales, voire un scepticisme qui pousse à les attribuer à l’action du diable.
Tout ce que nous devons savoir pour être sauvés nous a été révélé par Jésus-Christ une fois pour toutes (Jude 3 ; He 1, 1-2). Dieu est néanmoins libre de permettre des manifestations extraordinaires telles que les apparitions de la Très Sainte Vierge Marie. Et ce n'est pas pour que nous les ignorions sous le prétexte de refuser d'exercer notre devoir de discernement (1 Th 5, 19-21). Il nous rappellerait ce proverbe : « Nous vous avons joué de la flûte, et vous n'avez pas dansé ! Nous avons entonné un chant funèbre, et vous ne vous êtes pas frappé la poitrine ! » (Mt 11, 17)
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Après la sainte messe et la liturgie des heures, le Rosaire est sans aucun doute la prière la plus aimée et promue dans l’Église catholique. Cette belle et simple prière a montré sa puissance et son efficacité. Cependant, certains groupes protestants rejettent cette prière. Les uns accusent les catholiques d'adorer Marie au lieu de Dieu seul. Les autres rappellent l'ordre du Seigneur de ne pas rabâcher lorsque nous prions. Qu'en est-il ?
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Les reliques (du latin : reliquiae, de reliquus : qui reste) sont des objets ayant appartenu à des saints ou encore ce qui reste de leur corps (ossements, etc.). La vénération des reliques est courante dans l’Église catholique, attestée par les Écritures. Elle est pourtant jugée superstitieuse et non biblique dans beaucoup de cercles protestants.
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Le mot catholique ne se trouve pas dans la Bible, encore moins les mots protestant, évangélique, etc. Certains prétendent que l’Église catholique n'a pas été fondée par Jésus-Christ parce que les catholiques ne suivent pas les enseignements laissés par Jésus-Christ et consignés dans la Bible. Des noms de fondateurs sont souvent proposés. Un peu d'histoire suffit pour connaître l'origine de la catholicité de l’Église fondée par Jésus-Christ lui-même.
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Être chrétien catholique suppose accepter intégralement la profession de foi de l’Église catholique ainsi que son organisation hiérarchique. C'est donc logique que dès l'origine, les protestants rejettent le principe de la papauté, puisqu'ils enseignent des doctrines très différentes des catholiques et créent des églises qui ne peuvent avoir le Pape pour premier responsable. Les églises protestantes sont en effet autonomes les unes vis-à-vis des autres et autonomes vis-à-vis de l’Église catholique qui puise dans le Nouveau Testament la justification du pouvoir pétrinien.
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« Je crois en l’Église, une, sainte, catholique et apostolique. » Cette « belle profession de foi » (1 Tm 6, 12) décrit les quatre caractéristiques fondamentales de l’Église du Christ. Est appelé apostolique, ce qui vient des Apôtres. L’Église catholique est apostolique, d'une part, parce qu'elle tient sa foi des Apôtres et a pour fondement les Apôtres (Ep 2, 20 ; Ap 21, 14), d'autre part, parce que les Apôtres ont transmis le pouvoir et l'autorité qu'ils ont eux-mêmes reçus de Jésus-Christ à d'autres personnes (les épiscopes, c'est-à-dire, les évêques) par l'imposition des mains. Ceux-ci à leur tour ont consacré d'autres évêques, ainsi de suite, de façon ininterrompue jusqu'à ce jour et jusqu'à la fin des temps. En particulier, le Pape est le successeur de saint Pierre. Le rejet de la succession apostolique est à l'origine de la doctrine de la « sola scriptura » (seule l’Écriture compte) et celle du « solus Christus » (le Christ seul) professées dans le protestantisme.
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« Dans sa bonté, Dieu voulut faire en sorte que la Révélation donnée par lui en vue du salut de toutes les nations demeure tout entière à jamais. À cet effet, il confia à l’Église le trésor de la Parole divine que les pasteurs et le peuple fidèle concourent à conserver, à approfondir et à appliquer à la vie. Dieu lui-même, qui est absolument infaillible, a donc daigné communiquer à son Peuple nouveau, qui est l’Église, une certaine infaillibilité participée. Celle-ci ne s’étend qu’aux questions de foi et de mœurs. » (Déclaration Mysterium Ecclesiae, n°2)
Ainsi, nous croyons fermement tout ce que l’Église catholique enseigne en matière de foi et de mœurs, parce qu'elle est infaillible dans son ensemble. Le Pape, successeur de l'Apôtre Pierre jouit également du charisme d'infaillibilité dans certaines conditions bien précises. Cette infaillibilité du Pape et de l’Église est naturellement contestée par les protestants car l'avènement du protestantisme a été motivé par le sentiment selon lequel l’Église catholique se serait éloignée de l'enseignement de Jésus contenue dans la Bible.
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« Si tes lèvres confessent que Jésus est Seigneur et si ton cœur croit que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé. » (Rm 10, 9) La fixation sur des versets bibliques comme celui-ci font dire, dans les milieux protestants, que c'est la foi en Jésus-Christ et une relation personnelle avec lui qui sauve, indépendamment de la religion, pourvu que ce ne soit pas la religion catholique considérée comme apostate. Cette manière de voir est conforme à la doctrine de la « sola fidei » (seule la foi sauve) et dispense le fidèle protestant de se poser des questions sur la diversité des dénominations chrétiennes, différentes dans leurs enseignements, leurs rites et leur discipline.
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Le mot « œcuménisme » vient du grec, οἰκουμένη (oikoumené), qui signifie « toute la terre habitée » (cf. Mt 24, 24 ; Lc 2, 1 ; Rm 10, 18, etc.). Il est employé dans l’Église pour désigner un effort de dialogue et une recherche d'unité entre les chrétiens, c'est-à-dire, entre tous ceux qui croient en la Sainte Trinité et qui reconnaissent en Jésus-Christ leur Seigneur et leur Sauveur. L'expression « dialogue interreligieux » est réservé pour le dialogue avec les autres religions telles que le Judaïsme et l'Islam. Cette initiative difficile et délicate est souvent mal comprise et remise en cause. Elle est pourtant nécessaire, le Christ ayant prié pour « que tous soient un. » (Jn 17, 21)