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- Abbé Kizito NIKIEMA
Les péchés n'ont pas la même gravité ni les mêmes conséquences dans notre relation avec Dieu. S'appuyant sur les Saintes Écritures, l’Église catholique distingue les « péchés mortels » qui sont graves et qui peuvent conduire en enfer si l'on ne se repent pas, et les péchés « péchés véniels » qui sont moins graves. Par contre, du côté protestant, tous les péchés méritent la colère de Dieu, bien que le croyant soit assuré d'aller au ciel, quels que soient ses péchés.
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La question du purgatoire est une pomme de discorde majeure entre les protestants et les catholiques. Chez les premiers, l'on est sauvé uniquement par la foi en Jésus-Christ, et une fois que l'on est sauvé, on est sauvé pour toujours. Par suite, après la mort, on est soit damné soit sauvé : il n'y aurait pas d'état de purgatoire dans lequel ceux qui sont sauvés devraient être purifiés au préalable. Au contraire, les catholiques croient au purgatoire et prient pour les morts depuis le commencement.
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La compréhension de l'Eucharistie, encore appelée sainte Cène ou sainte messe très est différente selon est qu'on est catholique ou protestant. Pour les catholiques, après la prière de consécration, le pain et le vin deviennent réellement le Corps et le Sang du Christ. Pour beaucoup de protestants, après la prière de bénédiction, le pain et le vin représenteraient ou deviendraient le symbole du Corps et du Sang du Christ.
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Dans l’Église catholique, la célébration de la sainte messe encore appelée Eucharistie ou sainte Cène tient une place importante. La messe est un vrai sacrifice qui rend présent l'unique sacrifice de Jésus sur la croix. Cela est rejeté par les protestants qui considèrent la cène comme une simple commémoration, un simple souvenir de la mort de Jésus.
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Luther, le fondateur du protestantisme a rejeté vigoureusement l'idée du sacerdoce ministériel tel que pratiqué chez les catholiques, c'est-à-dire, l'existence de diacres, de prêtres et d'évêques qui reçoivent leur « pouvoir » par le sacrement de l'ordre. Au contraire, il a enseigné le sacerdoce de tous les croyants, c'est-à-dire que tous les chrétiens sont égaux de par leur baptême et constituent un peuple de prêtres. Pourtant, le sacerdoce ministériel catholique a des bases bibliques.
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Tandis que l’Église catholique a une haute estime pour le célibat des prêtres, du côté protestant, le célibat est diversement apprécié. Pour certains, les responsables de l’Église doivent nécessairement être mariés. D'autres admettent la possibilité pour eux de rester célibataires mais ne recommandent pas cette option. Toujours est-il que l’Église catholique est souvent accusée à tort d'interdire le mariage des prêtres alors que les candidats au sacerdoce choisissent librement et sans contrainte de ne pas se marier.
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Dans l’Église catholique, il n'y a pas de femmes prêtres. Chez les protestants, on trouve différentes options. Dans certaines dénominations, seuls les hommes peuvent devenir pasteurs. D'autres acceptent des femmes comme pasteurs. La plupart des dénominations rejettent l'idée de prêtres et d'évêques comme pratiquée dans l’Église catholique. Certaines par contre ont des « bishops » (évêques) et d'autres encore des femmes évêques.
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Pour beaucoup de groupes protestants et pour certains catholiques qui ignorent l'enseignement de l’Église, le célibat pour le Royaume des cieux voulu par Jésus-Christ ne serait pas supérieur au mariage. Cette idée est souvent avancée pour rejeter le célibat des prêtres et la virginité perpétuelle de Marie.
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La confession des péchés chez un prêtre est considérée comme chose étrange chez les protestants. Plus étranges encore pour eux sont les prières, jeûnes et autres pénitences que le prêtre propose après la confession, puisque « le sang de Jésus nous purifie de tout péché. » (1 Jn 1, 7). D'une manière générale, fidèles à la doctrine de la « sola fidei » (seule la foi sauve) et de la « sola gratia » (on est sauvé uniquement par la grâce de Dieu), les protestants ont du recul vis-à-vis du jeûne et autres actes de pénitence que s'imposent les catholiques à l'occasion du sacrement de la Réconciliation, pendant le carême ou à d'autres moments. Qu'en dit vraiment la Bible ?
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La question des indulgences a été le catalyseur de la Réforme protestante. C'est donc un sujet controversé qui demeure néanmoins une doctrine de l’Église catholique par laquelle les chrétiens sont appelés à rechercher « la sanctification sans laquelle personne ne verra le Seigneur. » (He 12, 14) Par un cœur contrit, la réception du sacrement de la réconciliation qui efface les péchés et en luttant contre tout attachement au péché, même véniel, le chrétien peut bénéficier des indulgences qui sont une remise des peines temporelles dues au péché.
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Dans l’Église catholique, les saints, ceux qui sont morts et qui sont désormais au paradis, sont des modèles de sainteté et sont aptes à intercéder pour nous, de même que les anges. Cependant, bon nombre de dénominations protestantes rejettent l'idée des saints et le culte des anges, en n'acceptant uniquement Jésus comme unique modèle et médiateur entre Dieu et les hommes.
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L'Immaculée Conception de la Très Sainte Vierge Marie est un dogme que tous les catholiques sont tenus de croire. Elle désigne le fait que « la Bienheureuse Vierge Marie, dès le premier instant de sa Conception, a été, par une grâce et un privilège spécial du Dieu Tout-Puissant, en vue des mérites de Jésus-Christ, Sauveur du genre humain, préservée et exempte de toute tache du péché originel. » (Pape Pie XII, Ineffabilis Deus, 1854)
Cette doctrine est souvent considérée comme non biblique et non nécessaire dans le monde protestant qui considère d'ailleurs le passage « tous ont péchés » (Rm 3, 23) comme objection. Sauf que l'Immaculée Conception a ses racines dans les saintes Écritures. Elle a été développée et discutée par les Pères de l’Église, et finalement définie par le Pape.
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Pour les catholiques, quoi de plus normal que d'appeler Marie, « la mère de Dieu », en grec « Théotokos ». Cette expression est reprise dans la belle prière du « Je vous salue Marie ». Par contre, certaines protestantes ont du mal avec cette appellation qui découle de la Bible.
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Les catholiques ont une piété filiale envers Marie, la mère de Jésus, qu'ils considèrent spontanément comme leur mère et mère de toute l’Église. Cela peut être démontré de plusieurs manières par les Écritures. Toutefois, beaucoup de dénominations protestantes sont allergiques à considérer Marie comme leur mère. Pourtant, ce ne serait pas un problème si un membre de ces dénominations considérait la mère du pasteur comme sa mère. Cependant, quand il s'agit de prendre pour mère la la Mère de Jésus notre Sauveur, certains se bouchent les oreilles.
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C'est affectueusement et non sans raisons, que les catholiques attribuent à Marie le titre très légitime de Reine du ciel, en latin « Regina caeli ». Pour les opposants, les mentions de Reine du ciel dans la Bible, toutes de l'Ancien Testament, se rapportent à des déesses dont le culte est idolâtrique. Toutefois, la royauté de Marie est intimement liée à celle de son Fils Jésus.