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- Abbé Kizito NIKIEMA
Le mariage catholique, contrairement aux autres formes de mariages, est indissoluble, c’est-à-dire, qu’une fois que le mariage est validement célébré et consommé, il n’y pas de divorce possible. La compassion envers des personnes qui ont vécu des drames ayant conduit à la séparation ou au divorce sur le plan civil ne doit pas être un motif pour ne pas leur dire que le divorce est un mal, ou que le remariage à la suite d’un divorce est un état d’adultère permanent. Ce serait les induire en erreur. Voici l’enseignement de Jésus à propos du mariage :
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« Quiconque répudie sa femme et en épouse une autre, commet un adultère à son égard ; et si une femme répudie son mari et en épouse un autre, elle commet un adultère » (Mc 10, 11-12). A cause de ces paroles de Jésus, bien que compatissante, l’Église n’a pas d’autre choix que de refuser la sainte Communion et le sacrement de la réconciliation aux divorcés qui contractent une nouvelle union. Il leur est refusé de même le sacrement des malades, la possibilité d’être parrains ou marraines, des funérailles chrétiennes parce que là, ils persévèrent désormais dans le péché grave et manifeste d’adultère. Leur situation est très similaire à celle des jeunes vivant en concubinage.
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« Divers motifs, tels l'incompréhension réciproque, l'incapacité de s'ouvrir à des relations interpersonnelles, etc., peuvent amener à une brisure douloureuse, souvent irréparable, du mariage valide. Il est évident que l'on ne peut envisager la séparation que comme un remède extrême après que l'on ait vainement tenté tout ce qui était raisonnablement possible pour l'éviter.
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La polygamie désigne dans l’Église la situation d’une personne ayant contracté simultanément des unions multiples. Elle est comprise sous ses deux formes : plusieurs femmes pour un même homme (polygynie), et plusieurs hommes pour une seule femme (polyandrie). La première situation est la plus courante un peu partout dans le monde. Cependant, aucune d’elles n’est acceptable.
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La polygamie pose problème pour l’accès aux sacrements, car dans le mariage, le chrétien vertueux est « le mari d'une seule femme » (1 Tm 3, 2.12 ; Tt 1, 6) et la chrétienne exemplaire « la femme d'un seul mari » (1 Tm 5, 9 ; Jn 4, 17-18). Il y a deux cas de figures.
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« Malheureusement, le message chrétien sur la dignité de la femme est contredit par la mentalité persistante qui considère l'être humain non comme une personne mais comme une chose, comme un objet d'achat ou de vente, au service de l'intérêt égoïste et du seul plaisir. La première victime d'une telle mentalité est la femme » [1].
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Le concubinage désigne généralement le fait qu’un homme et une femme vivent ensemble comme mari et femme sans avoir célébré leur mariage à l’église. Le concubinage regroupe un vaste ensemble de situations : cohabitation de type sexuel de personnes célibataires, les divorcés remariés, le fait qu’une chrétienne devienne la deuxième (ou la énième) épouse d’un homme déjà marié, etc. Si la fornication déjà est un péché grave, que doit-on dire de ceux qui se sont mis dans une situation durable aux yeux de tous et sans gêne, dans laquelle ils commettent régulièrement la fornication ?
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L'Eucharistie
La fornication est un péché mortel qui empêche la réception de la sainte Communion. En rappel, « Que chacun donc s'éprouve soi-même, et qu'ainsi il mange de ce pain et boive de cette coupe ; car celui qui mange et boit, mange et boit sa propre condamnation, s'il ne discerne le Corps » (1 Co 11, 28-29). A plus forte raison, ceux qui sont en concubinage ne doivent pas recevoir la sainte Eucharistie. Nous parlerons ici du concubinage entre personnes libres, les autres cas (divorcés remariés, polygames) seront traités ultérieurement.
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Dans la Bible, on parle très peu des veufs mais plutôt des veuves, parce que dans l’Ancien Testament et au temps de Jésus, les hommes étaient souvent polygames et pouvaient se remarier facilement. La condition sociale de la femme n’était pas très enviable chez les Juifs. Elle n'avait pas de propriété privée. Quand son mari décédait, elle était dépouillée de tout. De ce fait, la veuve et l'orphelin sont dans la Bible, le symbole même de l'extrême misère (cf. 1 R 17; Dt 24, 17-21 ; Tb 1, 8).
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Parmi les douze Apôtres, certains étaient mariés. C’est le cas de Pierre dont Jésus guérit la belle-mère : « Jésus, sortant de la synagogue, il vint dans la maison de Simon et d'André, avec Jacques et Jean. Or la belle-mère de Simon était au lit avec la fièvre, et aussitôt ils lui parlent à son sujet. S'approchant, il la fit se lever en la prenant par la main. Et la fièvre la quitta, et elle les servait » (Mc 1, 29-31).
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- Abbé Kizito NIKIEMA
Les prêtres s'engagent au moment de leur ordination à vivre dans le célibat, et cela librement, en toute connaissance de cause, après plusieurs années de grand séminaire. Ils ne prononcent pas à proprement parler de vœu de chasteté. Cette affirmation est malheureusement souvent utilisée à tort pour justifier l'inconduite d'un prêtre, ou bien pour légitimer le droit que s'arrogent certaines filles et dames de charmer un ministre sacré. « Ne vous y trompez pas ; on ne se moque pas de Dieu » (Ga 6, 7).