Les « simulations » encore appelées « frottements », « sexe sans pénétration », etc., désignent le comportement d’un homme et une femme qui tirent leur plaisir en faisant semblant d’avoir des relations sexuelles sans que le sexe masculin ne pénètre dans celui de la femme. Cette attitude est souvent adoptée pour plusieurs raisons, par exemple lorsque la fille est vierge et tient à garder le signe de sa virginité, ou parce que les deux s’imaginent ne pas commettre de péché ou encore pensent ne pas encourir de grossesse ou d’infection sexuellement transmissible en n’allant pas plus loin. Et pourtant, si « quiconque regarde une femme pour la désirer a déjà commis, dans son cœur, l'adultère avec elle » (Mt 5, 28), est-il encore besoin de discussions au sujet de l’inconvenance de cette pratique ?
Qu’il soit dit en passant que cette façon de faire n’empêche pas de contracter une infection sexuellement transmissible si l’un des partenaires est infecté. De plus, même sans pénétration, le contact des organes génitaux de l’homme et de la femme peut entraîner une grossesse, car dès le début de l’érection, les liquides dits pré-éjaculatoires présents dans l'organe masculin contiennent généralement des spermatozoïdes. Les risques de grossesses sont plus élevés si l’homme éjacule sur les organes génitaux de la femme. Et rien ne garantit que dans le feu de l’action, l’homme ne cède pas à la tentation d’aller plus loin – et il y va très souvent – sans que la femme n’ait la possibilité de l’en empêcher. Mesdemoiselles, ce n’est donc pas là la bonne manière de conserver sa virginité.
Abbé Kizito NIKIEMA, prêtre de l'archidiocèse de Ouagadougou (Burkina Faso)
- Cet article est extrait de son livre : Mon corps et l'amour : la Bonne Nouvelle sur la sexualité
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