Aucune étude scientifique n’a prouvé que le climat africain est un facteur de lutte contre le SRAS-CoV-2. Cependant ce que l'on sait aujourd'hui, c'est que le virus aime le froid, pas le chaud. Le SARS-CoV-2 n'est en effet pas du tout détruit pas les basses températures.

A l'inverse, face aux hautes températures, les seules données dont disposent les experts s'inspirent de celles des autres coronavirus humains comme le SRAS-CoV et le MERS-CoV. 

En revanche selon Pr Gayet et aussi de l’Anses, la cuisson neutralise le virus. "Ce virus est fragile physiquement. Il est inactivé à 50°C pendant une minute. 60° C donne une marge de sécurité", estime l’infectiologue. La cuisson modérée inactive le virus.

Les seules données relatives à la survie du virus aux hautes températures sont celles de l'Anses. Les modèles de destruction thermique ayant permis d'établir que le virus était inactivé par la cuisson à 63°C pendant 4 minutes. Ce geste permet de diviser par 10 000 le risque de contamination.

Le climat africain atteignant rarement 50°C et n’atteignant pas 60° C, il vaut mieux se méfier de cette conception.

Néanmoins, le temps de persistance du COVID-19 sur les surfaces dépendrait de plusieurs paramètres, à savoir le type de surface, la température et l’humidité ambiante. La résistance à la chaleur des différents types de coronavirus est étudiée depuis 2003.

"Il apparaît que cette famille de virus est plus résistante à la chaleur que les virus respiratoires habituels à ARN enveloppé, dans des conditions expérimentales très particulières", nous partage Stéphane Gayet.

Abbé Florent SOU,
Médecin

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