Maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) est provoquée par un virus appelé  SARS-COV2.

Qu'est-ce qu'un virus ?

Un virus est une particule microscopique infectieuse qui ne peut se répliquer qu'en pénétrant dans une cellule

Les virus sont retrouvés chez toutes les espèces animales, chez les végétaux (y compris algues et champignons), chez les bactéries (bactériophages).

S'ils provoquent des maladies, les virus peuvent être considérés comme des germes pathogènes.

  1. Les virus ne contiennent qu’un seul type d’acide nucléique (ADN ou ARN) qui constitue le génome viral.

  2. La coque protéique qui enveloppe le génome est la capside.

  3. Les virus se reproduisent à partir de leur matériel génétique et par réplication.

  4. Les virus sont doués de parasitisme intracellulaire absolu.(Ils ne peuvent pas se répliquer seuls, ont besoin d’un hôte).

  5. Il existe des virus avec enveloppe externe (péplos) et des virus "nus".

 

Le fait d'avoir une enveloppe externe rend le virus très fragile. C'est une membrane aussi fragile que n'importe quelle membrane biologique. Un virus, quel qu'il soit, pour être infectant doit être entier. Or, il y a deux sites où les virus à enveloppe vont dégrader rapidement leur enveloppe et du même coup perdre leur pouvoir infectieux : le milieu extérieur et le tube digestif. Dans ces mêmes endroits les virus nus, sans péplos, vont résister beaucoup plus longtemps. 

Le SARS-CoV-2 est coronavirus est un virus ARN avec enveloppe externe.

Comment se comporte le virus dans l'organisme ?

Il provoque une réaction inflammatoire dont l’ampleur peut déterminer des symptômes plus ou moins importants. L’inflammation est une réaction de défense de notre corps qui implique des cellules précises selon l’agresseur (virus, bactéries…). Dans le cas du coronavirus on a vu une implication précoce des plasmocytes (lymphocytes B matures et capables de produire des anticorps spécifiques). Ces plasmocytes sont présents dans la circulation jusqu'à vingt jours après l'apparition des symptômes. Qui dit présence de plasmocytes, dit anticorps (protéines permettant la reconnaissance et la neutralisation de corps étrangers comme les agents infectieux ou les toxines).

Les anticorps IgG spécifiques au virus sont présentes au premier jour de leur test (jour 7 de l'infection) et perdurent jusqu'à 20 jours après l'infection. De leur côté, les IgM qui sont des anticorps plus imposants, ne semblent apparaître qu'en différé qu'à partir de neuvième jour après l'infection et perdurent aussi jusqu'au vingtième jour post-infection.

La deuxième population cellulaire à être activée lors d'une infection au coronavirus est celle des lymphocytes T. Les lymphocytes T4 et T8, plus conventionnels, sont aussi activés. Les T8, responsables de la réponse cytotoxique, le sont en plus grande proportion. Les cellules décrites ci-dessus appartiennent à la réponse immunitaire adaptative qui se distingue de la réponse immunitaire innée. 

La réponse immunitaire de l'organisme

Dans le cadre d'une infection au SARS-CoV-2, les cellules de l'immunité innée comme les monocytes ne sont pratiquement pas mises à contribution.

Le système immunitaire inné comprend les cellules et les mécanismes permettant la défense de l'organisme contre les agents infectieux de façon immédiate. (Les cellules immunitaires innées comprennent les cellules NK, les granulocytes (mastocytes, polynucléaires neutrophiles, éosinophiles et basophiles) et les phagocytes (macrophages, polynucléaires neutrophiles et cellules dendritiques), et agissent en identifiant et en éliminant les agents infectieux). 

La défense de l'organisme contre le virus est principalement basée sur les mécanismes de la réponse adaptative. À l'issue d'un épisode infectieux, une partie des lymphocytes T et B qui ont été activés deviennent des lymphocytes mémoire. Lors d'une infection par le même agent infectieux, ces cellules agissent plus rapidement et plus efficacement que lors de la première infection par cet agent infectieux. C'est l'une des raisons pour lesquelles on parle d'immunité « adaptative », en cela que l'organisme s'adapte à son environnement en se préparant à des infections répétées par un même microorganisme.

La mémoire immunitaire peut s'acquérir de façon passive ou de façon active :

  • La mémoire immunitaire acquise passivement peut durer entre plusieurs jours et plusieurs mois.

  • La mémoire immunitaire peut s'acquérir naturellement au cours d'une infection ou artificiellement par la vaccination.
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