« L’inceste désigne des relations intimes entre parents ou alliés, à un degré qui interdit entre eux le mariage. […] L’inceste corrompt les relations familiales et marque une régression vers l’animalité. On peut rattacher à l’inceste les abus sexuels perpétrés par des adultes sur des enfants ou adolescents confiés à leur garde. La faute se double alors d’une atteinte scandaleuse portée à l’intégrité physique et morale des jeunes, qui en resteront marqués leur vie durant, et d’une violation de la responsabilité éducative » [1]. Il n'est pas permis d'avorter une grossesse issue d'une relation incestueuse, même s'il faut, dans le cas de la consanguinité, s'attendre à ce que l'enfant ait des tares héréditaires.

Plusieurs passages de l'Ancien Testament fustigent l'inceste due à la parenté proche. Voici ce que contient le chapitre 18 du Lévitique :

  • 5 Vous garderez mes lois et mes coutumes : qui les accomplira y trouvera la vie. Je suis Yahvé.
  • 6 Aucun de vous ne s'approchera de sa proche parente pour en découvrir la nudité. Je suis Yahvé.
  • 7 Tu ne découvriras pas la nudité de ton père ni la nudité de ta mère. C'est ta mère, tu ne découvriras pas sa nudité.
  • 9 Tu ne découvriras pas la nudité de ta sœur, qu'elle soit fille de ton père ou fille de ta mère. Qu'elle soit née à la maison, qu'elle soit née au-dehors, tu n'en découvriras pas la nudité (cf. Lv 18, 11 ; Lv 20, 17 ; Dt 27, 22).
  • 10 Tu ne découvriras pas la nudité de la fille de ton fils ; ni celle de la fille de ta fille. Car leur nudité, c'est ta propre nudité.
  • 11 Tu ne découvriras pas la nudité de la fille de la femme de ton père, née de ton père. C'est ta sœur, tu ne dois pas en découvrir la nudité.
  • 12 Tu ne découvriras pas la nudité de la sœur de ton père, car c'est la chair de ton père (cf. Lv 20, 19).
  • 13 Tu ne découvriras pas la nudité de la sœur de ta mère, car c'est la chair même de ta mère (cf. Lv 20, 19).
  • 14 Tu ne découvriras pas la nudité du frère de ton père ; tu ne t'approcheras donc pas de son épouse, car c'est la femme de ton oncle.

Les enfants adoptifs sont considérés comme fils ou filles du ou des parents adoptifs (cf. canon 110). 

 

Note : 

[1] Catéchisme de l’Église Catholique, n°2388-2389.

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